Val-d’Oise N°42 12/12/18.
Elijah Bokeli, sociétaire du Lsk Boxing, a conservé sa ceinture mondiale Wako Pro des mi-lourds (-81,4kg) en battant aux points Cyril Benzaquen.

Elijah Bokeli a remporté la première défense de son titre de champion du monde Wako Prodes mi-lourds en K1 Rules, en battant aux points Cyril Benzaquen. (©Clrea)
Pour son gala inaugural, la salle Mov’Fight Club, située à Puiseux-Pontoise, ne pouvait rêver plus belle affiche.
Le 1er décembre, Elijah Bokeli, sociétaire du Lsk Boxing, défendait pour la première fois sa ceinture de champion du monde Wako Pro des mi-lourds (-81,4 kg) en K1-Rules, décrochée en 2017 à Sarcelles, face au Bulgare Aleksandar Petrov.
Pour le 26e combat de sa carrière, le protégé de Christophe Bryssens et de Patrick Timbert retrouvait Cyril Benzaquen (champion du monde de la fédération Iska depuis 2015).
« Nous nous étions déjà rencontrés en 2012, lors du 1er gala de l’Essec à Cergy. Je l’avais battu, alors qu’il était champion d’Europe », rappelle « Boma Ye » (son surnom, en référence à Mohamed Ali).
Retour de blessure
« Pour l’emporter à nouveau, j’ai dû travailler dur pour retrouver mes sensations, après une blessure au médio-carpien qui m’éloigna des rings durant huit mois. J’étais très motivé par cette confrontation. Je l’ai été encore plus au vu de la tournure des événements », précise le kickboxeur âgé de 36 ans.
Ce combat de 5×3′ aurait pu être historique en permettant une (très rare) unification des ceintures mondiales Wako et Iska. Mais Cyril Benzaquen refusa de mettre sa ceinture en jeu. Elijah Bokeli a alors été beau joueur d’accepter de mettre la sienne pour donner du sel à ce duel. Dès lors, sa stratégie a été claire : prendre l’initiative.
Redoutable en poings
« Je l’ai traqué durant les cinq rounds, ce qui l’a obligé à combattre en reculant, à bouger, à se fatiguer. Le plus souvent, ses middle-kick en jambe gauche et high kick en jambe droit ont été imprécis ou inefficaces. J’ai su pour ma part le dominer grâce à mes enchaînements en poings, plus précis. Au 4e round, il a été ouvert à l’arcade et dans la dernière reprise, un direct au menton l’a déstabilisé », raconte Elijah, qui domina à nouveau, aux points, un champion du monde (après Steve Zaidi en 2009).
Depuis sa victoire, ce papa de deux jeunes enfants (Ismaël, 3 ans, et Amany, 1 an) a repris le chemin du Boma Ye Concept, la salle de sport qu’il a créée à Saint-Maur (Val-de-Marne), pour proposer à tous publics sports de combat, fitness, coaching individualisé et mental. Il remontera sur le ring le 2 février 2019 à Conflans, pour affronter Alassane Sy.

Elijah Bokeli, ici avec son fils Ismaël. (©Clrea)
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